Au cours des années ’70, le mouvement du parrainage civique s’est internationalisé. Plusieurs organismes ont vu le jour aux États-Unis, au Canada, en France et en Belgique. Au Québec, les politiques gouvernementales de désinstitutionalisation et de maintien à domicile en santé mentale ont favorisé le développement du parrainage civique. Il s’implantera au Québec à partir de 1976 dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal sous l’égide de Joanne Farley, mère et militante de longue date en faveur des droits des personnes ayant une incapacité intellectuelle. Dès 1972, madame Farley assiste à Winnipeg, aux sessions de formation organisées par l’Association canadienne pour l’intégration communautaire.
Gérard Hamon, conseiller-cadre en réadaptation au centre hospitalier Louis-H.-Lafontaine assiste également à ces formations. Interpellé dans ses façons de faire en tant que professionnel et soucieux d’aider réellement les personnes ayant une déficience intellectuelle à s’épanouir comme personne, il fonde en 1979 le Parrainage civique de l’Est de l’île de Montréal, lié à l’hôpital Louis-H.-Lafontaine.
Pour en savoir plus
- Apprenez-en davantage sur la philosophie de Wolf Wolfensberger, le père du parrainage civique.
- Devenez bénévole.
- D’où vient le Regroupement québécois du Parrainage civique